Le surf représente la quintessence du sport de glisse, l’expression du sport extrême dans sa plus pure expression. C'est l’homme affrontant les forces de la nature, ou plutôt entrant en harmonie avec elle.

C'est en Polynésie que né le surf au XVe siècle. Sur l'archipel, glisser sur les vagues est plus qu’un sport, c'est parfois une épreuve infligée aux postulants au trône. En 1778, l’explorateur James Cook jette l’ancre dans les Îles Sandwich (Hawaii). Il aperçoit alors des indigènes chevauchant les vagues sur de longues planches de bois. Celles-ci, appelées Papa-he-nalu, sont taillées dans un tronc d’arbre selon un rituel.
Au XIXe siècle, avec la colonisation des îles d'Hawaii la pratique de ce sport est interdite par les américains. C'est derniers étaient choqués par la quasi-nudité des autochtones sur leurs planches. Quelques insoumis persistent et continuent toutefois la pratique du surf.
Paradoxalement, c’est l’histoire de 3 hommes blancs qui provoqua le retour du surf à Hawaii, tandis qu’un 4ème, natif d’Hawaii, propagea la pratique dans le monde entier.
En 1907 le célèbre écrivain Jack London arrive à Hawaii, il s’initia au surf et relata les rides de Alexandre Hume Ford et George Freeth au club de natation de Waikiki dans « A Royal Sport: Surfing in Waikiki ». La popularité de London allait conduire George Freeth jusqu’en Californie où il fit une démonstration sur les vagues de Californie du sud, devenant le premier surfeur à connaitre la popularité. Ils créèrent alors le premier véritable club de surf à Waikiki beach : le Outrigger Canoe Club.
Aujourd’hui, malgré les compétitions mondiales, popularisées par des surfers comme Kelly Slater entre autres grandes stars mondiales du surf, malgré la mondialisation, la technologie, les modes vestimentaires multiples et autres produits dérivés issus de la pratique, le Surf a su conserver en partie l’esprit des pionniers du surf : un sport proche de la nature.